La petite histoire néanmoins ennuyeuse du candidat libre.

Partie I: Le café.

C'est alors, armé d'un café, que je prend mon courage à deux mains et que je sort mon vieux livre (il a deux ans maintenant) d'histoire poussiéreux et que je m'attèle à la tache.

A vrai dire, ce n'est ni le courage ni le café qui m'ont forcé à travailler. Mais plutôt un être vivant doté d'un très grande capacité de persuation. Etre qu'on qualifie plus volontié de "mère".
En effet, cette personne n'est égalée par personne pour nous faire prendre conscience du retard accumulé de nos études.
Sa phrase préférée, teinté d'une ironie flagrante, glissée subtilement au court d'une discussion parent/enfant a le même effet qu'un coup de fouet:
"et tu travail parfois ?"
Que ceux qui n'ont jamais eu le plaisir d'entendre cette phrase me jettent la première pierre.

C'est alors que finissant mon café, je m'installe. Mais, un phénomène de physique primitive suvient alors: la conséquence du café clope.
Comme toute personne bien constituée, je pose mon séant sur le trône, attrape péniblement le premier magazine, nonchalement oublié dans cette pièce exigüe et commence ma petite affaire.
Bizarrement, c'est ici que nous viennent les révélations. Révélations plus causés par une non envie certaine de travailler que par le popo qui sort de notre...
Bref, revenant du seul endroit où on peut éspérer un peut de calme, je reprend la discussions laissée en attente avec mon frère et ouvre la page du forum.

C'est certain, personne ne veut travailler. Le pourquoi est simple: c'est vraiment chiant. Et encore plus quand on travail la même chose depuis deux ans.
Alors on met en place, instinctivement, des supterfuges destinées à faire croire à "mère" qu'on travail. Le plus simple consiste, évidemment, à poser un bouquin à côté de nous, bien en évidence, et de taper sur le clavier (ce que je fais maintenant). "Mère" entrant dans la chambre posera en premier le regard sur le livre de cours puis, haussant légèrement la tête et arborant un sourire en coin nous dira: "tu travail ?".
La réponse à cette question devra bien sûr être dite sans aucune hésitation voir même être légèrement énèrvée afin de rendre plus vrai la cocasse situation. C'est alors, affichant un bonheur momentané, que "mère" s'en va vaquer.

Le "danger" étant passé, on peut alors se remettre à notre prime occupation. Quelle était-elle ? Ah oui, ne rien faire tout en se réprimendant nous même: "alala je pourrais travailler" "j'ai rien à faire alors autant avancer dans les cours" "etc etc..."
C'est alors que vient me troubler dans ma réflexion l'appel d'adrien qui me propose un petit café.
Oubliant tout, je répond oui et me prépare.

Adrien aussi passe le Bac en candidat libre.

mouai....

bah c es pas gagner si ça commence comme ça...mdr

Je crois que nous sommes de ceux qui pensent que l'avenir appartient aux traivailleurs, ou non, qui profitent de leurs amis. Car ces mêmes amis nous apportent bien plus que tout enseignement qui nous serait dispensé...

-> L' histoire : nous faisont la nôtre tout en étant sensibles à celles des autres.

-> Le français : "Les cheval's lisent des journal's" (un grand merci à Flow pour ces moments de pur bonheur )

-> La philo : Nous lui faisons tous les jours honneur en refaisant delicatement notre monde...

-> La physique : Un café + une clope = ....allez, je sais que vous le savez...

-> La bio : " T'as une p'tite bite?"

-> Les maths : "alors deux pichets à 8 euros et 3 pots de rosé à 4.80 euros, ça fait quoi ça?"

Merci à vous tous pour tout ce que vous m'apportez

Partie II: Mon surf sur internet.

C'est alors que je me pose la question: pourquoi il fait froid ?
A vrai dire, il n'y a aucun rapport avec le travail à cette question; mais là n'est pas le problème.

Il y a des jours comme celui-ci relativement propice au travail. En effet, j'attend que morgane m'appel (morgane c'est ma coupine !). Pendant ce temps je n'ai rien à faire. Donc je peux travailler.
Mais surgissent alors du fin fond de mon cerveau, plus ou moins épait, plusieurs questions:
-Comment écrit-on "Dimanche" ?
-Comment écrit-on "épait" ?

Bref, c'est sur ce souci d'orthographe que je me penche alors.
Je lance donc ma page internet favorite (celle du dictionnaire) pour trouver la véritable orthographe de ces mots.
Pourtant je ne fais pas spécialement beaucoup de fautes. Mais il y a des jours comme ça (Dimanche?) où j'ai l'impression d'avoir besoin de retourner en CM2 pour faire des dictées.
C'est alors que j'y pense, "le froid a-t-il engourdit mes sens ?" (citation de Warcraft III pour les connaisseurs). D'où ma question: "Pourquoi fait-il froid ?"

Sans vraiment m'en rendre compte, je me retrouve alors sur ce blog (un des rares que j'apprécie): www.sexactu.com
Passé plusieurs jours dans la campagne loin d'une connection internet, le retour au 21eme siècle me frappe de plein fouet. J'avais oublié, l'espace de plusieurs heures, le plaisir du net.
C'est donc dans une frénésie particulière que j'ai ouvert plusieurs pages et visité tous mes favoris:
-ma banque (vui pour les sous)
-l'académie de lyon (vui pour vérifier la clotûre des inscriptions)
-BashFr.org (vui pour rigoler un peu)
- etc etc...
Le besoin d'être informé est propre à l'homme. Du moins le besoin d'être informé sur les choses qui nous intéressent. Certes mon horizon d'intéressement n'est pas large, mais nous sommes dimanche (oui ça s'écrit comme ça ^.^).

Je continue alors mon surf sur internet en passant par ce forum et je poste.
Ma réflèxion se porte donc aujourd'hui sur l'internet.
Très utile au travail, si on n'y fait pas attention c'est aussi un facteur de détournement d'attention.


Ps: c'est dimanche, j'ai froid. Le dimanche j'ai la fleme de corriger mes fautes.

n empeche que tu sais ecrire dimanche maintenant....

ahah ^^ Bravo +1maxou

héhé bah attend , t esperais quoi on est tus pareil le dimanche

enfin pas autant que toi mais on se rapproche pas mal de toi en semaine pour te dire...

Enfait c'est Furion Stormrage qui dit: "Le sommeil a t-il engourdit mes sens". No coment xD.

je dirais même plus, c'est Mal Furion Shando' Stormrage. Voilà, petit étalage de connaissances

Au fait j'dois te balancer une pierre...

Et enplus c'est Malfurion pas Mal Furion... (juste pour faire chier le monde)

oui et non, enfaite ça s'écrit des deux manières.

Bon a quand la pierre ?

pourquoi une pierre ?

Aaaah ^^
ok je réceptionne alors.

Qui t'a dit que j'en lancais qu'une seule? =D

heu je soutien XD

Go vous pendre bande de pourrisseurs de topics ! Vous mériteriez de passez au Niveau -1 !!! =D

D'ailleurs a quand qu'on gagne de l'expérience??

Et a quand que tu continue l'histoire ?? (chui fan)

Ouais, raconte ta vie virtuelle là!

Wai ça va venir, attendez un peu, en plus j'ai plein de choses ennuyeuses à raconter
Pour tout ce qui concerne l'expérience, y'a un topic pour ça ^^
Sinon, c'est bientôt qu'on va lancer tout ça avec max.

Partie III: Le retour du j'ai bac.

C'est alors que je me fait rire moi-même avec ce stupide jeu de mot.
La reprise de ces petites anecdotes me procure un grand plaisir. Non pas que je n'apprécie pas foutre des sauces à Maxime sur Warcraft III (jeu en ligne), mais écrire m'apporte un plaisir certain. C'est en écrivant qu'on s'imagine alors écrivain, c'est aussi en forgeant qu'on devient forgeron.
Ecrire, c'est imaginer.
Notons une chose: la poésie, l'écriture (et à l'instar de l'orthographe) sont revenus au goût du jour depuis quelques temps déjà. Je me pose la question à moi même: pourquoi ?
Pourquoi les Rimbaud et les Verlaine reviennent nous hanter avec leur poésie pessimiste et sombre ?
Pourquoi les jeunes se veulent poètes ?

Je réfléchi. Je pense que c'est un effet de mode.
Mais mon dieu, pourquoi tous ces jeunes nous cassent-ils tous les pieds avec leur merde totale ?
Car on ne s'improvise pas poète. Car manier la langue (française) et ses mots n'est pas donné à tout le monde. Car assembler des mots que l'on ne connaît pas ne donne pas forcément un recueil poétique.
On ne compte plus tous ces blogs pleins de "poésie" que je qualifierai de primitive voir, pour bien ancrer le XXI-ème siècle, de totale merde.
De plus, c'est de l'auto-hypocrisie. Se mentir à soit même sur la qualité des écris. Cependant, ces poètes à trois francs six sous et deux sesterces
me font penser à nos politiques: capable de se convaincre eux même de leur "talent" qui, vu d'un œil extérieur est nul.
Non, je ne suis pas spécialement pédant, et je ne pense pas être capable d'écrire de la poésie. Mais c'est justement parce que je le reconnais que je vous en épargne.

Ma pensée du moment s'oriente donc sur l'écriture. Je pense que le talent d'écrire est naturel. On l'a ou on l'a pas. Mais il se travail par le biais de la lecture.
Adrien m'a dit l'autre jour qu'il commençais un essai sur le sujet de la conscience animale (ou un truc dans le genre). Il fait parti de ces personnes qui ont assez lu pour pouvoir bien écrire. Avec ou sans talent, il saura quand même mettre les mots à leur bonne place.

Ce qui fait le talent, ce n'est pas les mots choisis mais tout simplement le style avec lequel on écrit.

Nous approchons du Baccalauréat. Savoir écrire me paraît être quelque chose d'incontournable. Pourtant, l'analphabétisme et l'illettrisme n'ont pas disparus de notre pays. Bien dommage.
Prenons une personne qui n'a rien travaillé et qui arrive au bac en touriste. S'il sait manier les mots, il a des chances de réussite. Par contre, si ce n'est pas le cas, il est voué à l'échec.

Je pense que l'ignorance crée des portes entre acteurs social. Je pense aussi que écrire poésie et autres sans savoir ce que l'on fait engendre chez le lecteur avisé un certain énervement justifié.

Et c'est mon cas.

En ce moment, mes cours me font lire du Durkheim et du Schumpeter. Eux savent écrire. Ce qu'ils écrivent n'est pas forcément vrai et de plus ils sont totalement pédants mais, ils sont agréables a lire.
Un écrivain talentueux peux écrire des scénarios pourris mais il sera quand même lu. L'inverse m'étonnerai.

C'est sur cette réflexion que je vais descendre les valises de ma mère qui par en congrès.

Partie IV: L'attaque des clopes ou Mon problème gargantuesque avec la clope.

Celui-là m'a fait rire aussi. Je suis en période de jeux de mots stupides.

Ma mère génitrice étant partie, le soucis de faire semblant de travailler quand on en a pas envie disparaît totalement. Et c'est ainsi qu'on s'abandonne dans les limbes de l'oisiveté. Pourtant, je voudrais travailler. Et c'est ce que j'ai fais ce matin avant que Maxime ne passe à la maison. Et c'est ce que je voudrais aussi faire en attendant Maxime qui va REpasser à la maison.
Travailler ou jouer ? Tel est la question.
La connaissance ne s'acquière pas sans rien faire. La connaissance s'apprend. Et tout homme "intellectuel s'accorde là-dessus. Gandhi a dit un jours: Vie comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours.
Dans L'abbaye de Thélem, Gargantua apprend nuit et jours. Et il en est heureux.
Parfois, la connaissance est floue. Et parfois, la connaissance est fausse. Gargantua en est l'exemple. J'ai toujours connu Gargantua. Mais pour moi Gargantua a toujours été un mec très grand et à l'estomac insatiable.
Pourquoi cette fausse idée d'un type aussi bien ? Je crois que la faute en reviens à un dessin animé dans lequel on voit Gargantua se goinfrer. Une sorte d'Obelix.
La différence entre Obélix et Gargantua est que l'image de l'un est restée vrai tandis que l'image de l'autre s'en a été réduite à un porc.
J'en conclu qu'il vaut donc mieux être un Obélix qui est sûr de ce qu'il est tandis qu'un Gargantua alzheimerien.

Le rapport avec la cigarette n'est pas évident. Et pourtant si. Gargantua est notre cigarette. Tout le monde connais la cigarette mais tout le monde ne sait pas tout de la cigarette. Certaines personnes la considère comme une machine à tuer, d'autres comme une machine à plaisir. Et chacun de ces protagoniste oublie ce qu'en pense l'autre. Pour l'un la cigarette n'est qu'un estomac qui se rempli de vie, pour l'autre la cigarette incarne la connaissance du plaisir qui n'est donné qu'à ceux qui l'on goûté.

Mon problème avec la cigarette, c'est que je l'aime. J'en connais les défauts mais j'en reconnais aussi les qualités. Là est mon Obélix. Mon Gargantua n'est pas tant sur la consommation, mais plutôt sur le lieu de cette consommation: maintenant que la génitrice est partie, je pourrais très bien fumer sur mon canapé. Pourtant je ne le fais plus car j'ai pris l'habitude de le faire à la fenêtre. Alors la question se pose, oublier volontairement mon habitude, ou au contraire s'y tenir ? Mon Gargantua.

Euuuh... quand tu dis que la poésie revient chez les jeunes... tu comptes ceux qui envoient un texto aux numéros payants pour déclamer leur amour avec leur portable en souffleur?

Non, ça c'est juste des gens qui n'ont aucune conscience de la valeur de l'argent.